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Un peu d'histoire

La Commune d'Aucamville est située à la limite sud du département de Tarn-et-Garonne, à mi-distance entre Montauban et Toulouse.
Ses habitants sont appelés les Aucamvillois et Aucamvilloises.


Membre de la communauté de communes "Pays de Garonne et Gascogne" composée de neuf communes : Aucamville, Beaupuy, Bouillac, Bourret, Comberouger, Mas-Grenier, Saint-Sardos, Savenès et Verdun.

Aucamville est cité pour la première fois au XIème siècle sous la forme Ochamsvilla, puis Aucamvilla après 1312.

Le blason de la ville représente une oie sur fond violet et blanc (dans un écu ovale, on voit une porte de ville et sur le seuil de la porte une oie passant), car selon la légende, le nom de la commune signifierait "la ville de l'oie", en latin, Aucum Villa. Ce genre d'étymologie latine est fréquent dans les blasonnement des paroisses, mais généralement sans fondement.
Cette étymologie n'est pas assurée car le /m/ final du latin s'était amui depuis longtemps au moment de la formation des noms en -ville (au Moyen Âge). Un composé roman basée sur auca, oie est possible phonétiquement, si on suppose une nasalisation hypothétique de /a/. De plus, sur plusieurs millier de composées en -ville, seule une petite dizaine contient un nom d'animal, qui pourrait être un sobriquet, mais dont les formes anciennes sont parfaitement claires, ce qui n'est pas le cas ici. Ainsi, dans Quièvreville (Capravilla v. 1024), tous parfaitement indentifiables et qu'Ernest Nègre considère comme des surnoms de personnages.
En effet, il s'agit d'une formation mérovingienne ou carolingienne, basée probablement sur un nom de personne comme presque tous les noms en -ville, généralement de type germanique.
Cela est à mettre en rapport avec les formes anciennes du type Ochamsvilla. Les spécialste de la toponymie comme Ernest Nègre proposent le nom d'homme germanique Ogmarus, traité comme *Ogamarus, alors qu'Albert Dauzat et Charles Rostaing de leur côté, y voient le nom de femme wisigothique *Auka. On rencontre la variante Aukisa dans Aucazein (*Aukasinga), commune de l'Ariège. Cependanr l/m/ là encore fait difficulté.
Homonymie avec Aucamville qui est peut être une transpoition du nom originel d'après Ernest Nègres.

Edifices Classés

Eglise Saint-Barthélémy

L'Eglise Saint-Barthélémy (XIIIe siècle ; XVe siècle ; XVIe siècle)

La paroisse d’Aucamville, située dans l’ancien diocèse de Toulouse, apparaît dans les documents de l’histoire religieuse de cette partie de la Gascogne toulousaine dès la fin du 11e siècle (vers 1090). Le lieu dépend directement de l’abbaye bénédictine Saint-Pierre du Mas-Grenier, se présentant comme un prieuré, c’est-à-dire une église confiée à un petit groupe de moines, vivant en communauté sur place. On retrouvera la trace d’un petit cloître accolé à l’église située au cœur du village, encore visible en 1527 avant les Guerres de Religion. Le portail actuel qui porte des traces de l’époque romane atteste de l’ancienneté de l’église paroissiale.
Cependant, l’église primitive du lieu se trouvait à l’emplacement du cimetière et avait comme titulaire saint Martin. Nous savons qu’elle fut abandonnée autour des années 1300, au moment de la création du village actuel à l’époque où la communauté villageoise reçut ses coutumes royales. En 1688, cette ancienne église de Saint-Martin fut toutefois démolie.

L'Eglise actuelle, édifiée au centre du village et consacrée à Saint-Barthélémy, remonterait au 13ème siècle. Elle a subi plusieurs transformations au cours des siècles : clocher construit en 1527 et restauré en 1698 ; Charpente et couverture refaites en 1461. De l'église primitive du 13e siècle ne subsiste que le portail en brique.

L'édifice actuel de style gothique méridional remontant au 16e siècle est construit entièrement en brique. Il se distingue par une belle nef de 5 travées voutées d'ogives. Le portail occidental en arc brisé du 12e siècle possède 4 chapelles de tradition romane ornés de montres affrontés. Après l'effondrement en 1814 de son ancien clocher toulousain (haut de 49 m) qui provoqua la mort tragique d’un habitant du village, le clocher mur actuel fut construit en 1830.
L'Eglise est classée monument historique par arrêté du 17 décembre 1926. »

Eglise Saint-Barthélémy
Eglise Saint-Barthélémy

Chapelle Saint-Jean Baptiste

Chapelle St-Jean-Baptiste
Chapelle St-Jean Baptiste

La Chapelle Saint-Jean-Baptiste (XVIIIe)

Edifice rural dépourvu de clocher, et se terminant par un chevet à pan coupé, qui se veut représentatif d'un grand nombre de bâtiments vernaculaires construits selon la technique du torchis pur, non associé à une structure autre, répandus jusqu'au débu du 20e siècle. Il s'agit d'une architecture moulée. Cette construction moderne en pisé serait bâtie sur les fondations de l'Eglise Saint-Jean de Marguestand, qui se trouvat près de la fontaine de Laparra réputée gurir les fiévreux et qui existait déjà au 13e siècle.
C'est un ancien lieu de pélerinage important, mes févreux s'y rendaient le de la St  Jean-Basptiste. Ils devaient jeter quelques pièces dans la source de Laparra et s'en retourner sans regarder en arrière.
La chapelle est classée monument historique par arrêté du 14 décembre 1990.

Quelques chiffres :

Superficie : 2290 hectares
Population : 1031 habitants
Densité : 45 hab/km²
Altitude 148 m (min : 97 m) (max : 168 m)